Une pie à terre…
Une pie à terre mérite tous les pré-suf-fixes.
Nommée Pythagore car pie puis les maths sont gores.
Pythagore a vu Papa pie se faire prendre par le contraire de la vie, a pali, a piétiné autour de son corps sans pie.
Pythagore ne piaille plus, ne bouge pas d’une pichenette… ça sent dans le théorème du pif que Pythagore ne joue plus son rôle de piaf.
Pythagore ne picore rien de ce que j’éparpille, ne pionce pas, est tout piteux.
Pythagore s’apitoie sur son sort, se dit tant pis et capitule.
Ce n’est pas du pipeau, Pythagore la pie à terre a besoin d’une terre à pie.
Le chat, impitoyable, pimente la partie de la pitié par la menace de ses crocs. Il rode, miaule, s’impatiente… lui joue bien son rôle de matou.
Cela s’empire, pince mon cœur, ce n’est pas du pipeau… la pie va finir en pintade décapitée !
Pythagore, bonne pioche ! Tirons l’épingle du jeu et allons-y avant la fin du piège. Pas le temps d’un pipi, je prends une pincée d’adrénaline, et, d’une pirouette, je pique un caddie de papi, m’accroupis… tu déguerpis, chipie ?! Pythagore me prend pour un pigeon, ça me pique au vif. Je le saisis, il se tapit dans le caddie, prend le sac plastique d’un supermarché pour un tapis… Pythagore serait-il anticapitaliste ? Il s’est assis puis, pour éviter d’aller de mal en pis, nouveau chapitre, on déguerpit mon copilote ! Les roues du caddie crépissent… situation désopilante dans le bus…
Arrivés au refuge des amis mals, la suite se dégoupille, c’est limpide, tes nouveaux hôtes hospitaliers me l’ont dit : ils prendront bien soin de toi avant ta nouvelle de vie de pie, Thérapie.
Une belle fin se raconte bien dans un chapitre pixelisé de mon calepin.
La récompense mérite bien une pizza.